BOUM Boum… Qu’est-ce que c’est Boum ? Boum, c’est le bruit d’une rencontre, celle de
Léon Francioli et de Stéphane Blok. Ils se croisaient, se reconnaissaient.
Ils se reniflaient, se respectaient. Et puis boum, ils se sont mis à table,
ont posé devant eux leurs envies, leurs appétits… Les protagonistes Stéphane Blok et Léon Francioli sont riches
de leurs différences. Ce sont deux trajectoires indépendantes
qui se recoupent : L’expérience et la musique de Léon Francioli
sont confrontées à la poésie urbaine de Stéphane
Blok pour déboucher sur une chanson libre de tout format prédéfini.
C’est une collaboration sous forme d’échange, une manière
continue de s’approprier la matière de l’autre. Au final,
cette collaboration permet un renouvellement de la forme « chanson » dans
laquelle l’imaginaire peut s’exprimer librement. Historique
En octobre 2004, après plus de trois ans d'absence dans le milieu de
la chanson, Stéphane Blok propose à Léon Francioli la
création d'un album inédit et sobre,
un travail de recherche en profondeur sur la relation texte et musique. C'est
la création de BOUM, première oeuvre commune aux
deux protagonistes. L'aisance, la passion et le plaisir engendré par
cette première collaboration engagent le duo à poursuivre sur scène cette aventure
atypique. C'est la création de «LES «LES ÉPHÉMÈRES,
un spectacle qui sera joué à Lausanne au Théâtre
2.21 du 12 au 16 avril et aux Francomanias de Bulle le 25 mai 2006.
Parce que Blok et Francioli, tous les deux ont faim. Pas le genre à minauder
devant les plats qui passent, pas le genre à chipoter ou à renâcler.
Mais pas non plus le genre à gober fadaises et morales en boîte,
croyances et discours précuits. Ils aiment le goût des choses,
les odeurs. Ils savourent les bas et les hauts morceaux avec la même
gourmandise; ils saucent leur pain sans précaution et sucent des os
la moelle jusqu’à la dernière particule.
Et ils ont trinqué. A flot, à tu et à toi, à tire
larigot. Ils ont trinqué aux femmes qui sont à bord, aux abordages
et aux flammes, aux tempêtes. Ils se sont raconté leurs voyages,
ceux que l’on fait la nuit loin des phares, ceux que ne maquille aucun
guide. Ils sont partis pour un périple sans autres larmes ni bagarres
que celles de l’insolence du frisson.
Boum, c’est un disque, celui de Léon Francioli et de Stéphane
Blok. Des paroles sont arrivées et des notes. Se sont enlacées,
surprises, repoussées parfois, reprises. Se sont croisées, reconnues,
reniflées, respectée, et puis Boum. Des paroles et des notes, une
musique aussi belle qu’un rêve d’éveil habillé.
Ce disque est une histoire dont chaque chanson, chaque morceau est un chapitre.
C’est une histoire qui est contée et qui est jouée. C’est
de la poésie. Mais pas de la poésie des champs formatés,
pas de la chanson biologiquement édulcorée, pas de la musique chimiquement élaborée – et
un plat du jour, un! Ce disque est un récit.
Boum, c’est un disque des villes, qui raconte des histoires de ville et
d’amour, et de révolutions qui sont plurielles et de boire des verres
jusqu’au fond parce qu’au fond des verres, « la douce révolution
des astres… » C’est l’histoire de la vie qui « est
un éclat d’obus, elle ne tient qu’à un fil »,
de la vie qui s’émotionne quand elle martel les cordes d’un
piano, caresse chaque grain de peau.
Boum, c’est une histoire qui s’écoute en boucle depuis la
nuit des temps. C’est un rythme qui pulse comme le sang de la grande artère
qui relie les âmes à la voie lactée. C’est une histoire,
un disque, un chant. C’est un voyage, un rire, un éclat.
C’est la vie qui pulse, qui aime, qui pleure et qui fume. C’est la
vie qui va et qui vient et qui… Boum, c’est un pas et puis un autre.
C’est la vie qui bat.