CHRONIQUES DU PREVISIBLE

Les CHRONIQUES DU PREVISIBLE sont une réflexion sur deux principes opposés.
Le premier principe exprime le fait que l’on ne puisse prédire les événements à venir : nul ne sait en réalité ce qui se passera dans le futur. Les événements ne se reproduisent pas à l’identique, chaque instant porte en lui-même sa spécificité, qu’il est impossible de prévoir et de contrôler. Le monde n’est pas un éternel retour exact des choses. L’expression graphique de ce premier principe est la coquille de l’escargot, le colimaçon qui se développe à l’infini.
Le second principe est l’opposé du premier. L’humain ressent que tout bouge autour de lui, mais c’est une impression : les temps passés, présents et futurs ne font qu’un, ils se confondent. Dans chaque instant est contenu la somme des instants qui ont été et qui suivront. Si les événements ne sont pas prévisibles, les sensations et les sentiments des individus qui les vivent sont reproductibles, indépendamment de l’époque.
C’est de la confrontation de ces deux principes que naissent les « Chroniques du prévisible » : l’anticipation des valeurs constantes et reproductibles à travers le temps.

Version de chez nous :
« L'avenir est dans le passé et réciproquement bien au contraire: vis à vis d'en face »


Création lumière, régie, technique:
Théâtre 2.21 - Saison ultime, ultime saison